Ses racines remontent à plusieurs siècles et certains détails de son évolution demeurent vagues à ce jour. Il semble que le karate-do soit né à Okinawa, au Japon. Apparemment dérivé des disciplines martiales artistiques pratiquées en Chine, la forme ancestrale du karaté aurait été enseignée au peuple d’Okinawa il y a plusieurs centaines d’années. Après avoir analysé le style en profondeur, les moines et sages japonais y ont intégré des principes issus de l’art martial traditionel régional.
À cette époque où régnait la souveraineté féodale, les armes se faisaient rares. Craignant les révoltes, les souverains d’Okinawa bannirent les armes sous toutes leurs formes, incluant les outils suspects utilisés par les fermiers. Par mesure de prudence, les dirigeants soumettaient ces instruments à une stricte réglementation afin de prévenir toute tentative de rébellion, ce qui laissait le peuple démuni et vulnérable. Pour défier ces lois, le peuple se mit à pratiquer en secret le karaté, un art délaissé depuis plusieurs décennies.
Ils raffinèrent progressivement leurs techniques de défense à mains nues, ressuscitant ainsi l’esprit du karaté. Bien entendu, ces leçons se faisaient généralement sous le couvert de la nuit, les élèves encore vêtus de leurs pyjamas (d’où l’origine du karate-gi, improprement appelé kimono). Avec le temps, le karate-do s’est structuré et organisé en sa forme moderne actuelle, largement popularisée dans les années 50, lorsque le Japon entreprit d’envoyer ses maîtres outremer pour enseigner le karaté au reste du monde.
La pratique du karaté permet à tous et toutes, de 7 à 77 ans, de développer des qualités tant physiques (équilibre, souplesse, rapidité) que mentales (dépassement de soi, confiance, dynamisme).